Temples de Bangkok
Quelques clichés pris sur nos 2 passages à Bangkok.

Première

Ça y est, nous au sommes au seuil du premier temple, prêts à découvrir quelque chose de nouveau? (Entrée du Temple Wat Suthat Thepwararam)

Rencontre avec Buddha

Après le Vietnam et la Chine, ce sont plutôt des retrouvailles, mais la rencontre est encore teinté de magie exotique. Les couleurs, les textures, les lumières, les motifs ne manquent pas de surprendre à chaque fois.

Îlot de serennité

Après avoir déambulé 2 heures dans Bangkok, dans le bruit incessant des scooters, des tuk-tuks, dans la fumée des bus et dans l'effervescence des rues, l'enceinte calme du temple nous semble soudain un sanctuaire oublié au sommet d'une montagne. Les gaz d'échappement on laissé la place à d'entêtantes effluves d'encens ; le bruit et la grisaille se sont évanouis dans les espaces et les formes épurées du temple. L'agitation se mue alors en une démarche lente, sereine, élevée par les lignes de fuite des bâtiments, le regard glisse d'une forme à l'autre et se prépare instinctivement à l'admiration. La mécanique de l'adoration est en route...

Multiple

Le long de l'enceinte intérieur, les Buddhas sont alignés en rangées interminables. Je n'échappe pas à la photo classique, en enfilade.

l'Histoire commence

À l'intérieur du temple, l'histoire est dessinée sur les murs. Elle raconte un passé de temples fastueux, d'affrontements aux innombrables armées, de paysans dans les rizières, de sages et d'éléphants.
Pour nous l'histoire ne fait que commencer...

Grand Palais

Nous sommes maintenant dans le Grand Palais, ou Palais Royal. Ceinte de hauts murs longs de 2 kilomètres, cet espace de plus de 20 hectares abrite la résidence royale ainsi qu'une multitude de temples et d'administration.
Malgré la foule internationale de touristes qui s'y pressent à l'entrée, on sent que l'on pénètre dans un sanctuaire de la Thaïlande. L'esprit, le coeur et l'histoire du pays se rejoignent ici.

l'Histoire commence

Après quelques courtes files d'attente et un peu de précipitation en file indienne vers l'entrée du sanctuaire, nous débouchant dans une sorte de cours. L'effet est impressionnant : les chedis (ou stupas : monuments circulaires) s'élèvent juste à côté des temples, les couleurs se reflètent les unes dans les autres, les textures se superposent les unes au autres. Le regard se laisse perdre dans les perspectives : le proche se confond au lointain, le lointain se fond dans l'onirisme général et cela semble pourtant tout à fait anodin.
Au pied des bâtiments, les touristes gambadent, grouillent, s'exclament dans toutes les langues, prennent des photos, filment en continue. Ils paraissent perdus, ne sachant plus où donner du regard, comme des moustiques autour d'une lampe trop brillante.
Avec Judy, nous restons quelques minutes en retrait, le temps de s'habituer à cette débauche féerique d'effets visuels. Et puis nous aussi nous nous laissons glisser dans la mare des touristes, en adoration devant l'imagination débordante de cet univers nouveau.

Détail à l'infini

En navigant au milieu des édifices, il ne faut surtout pas manquer de s'attacher à la multitude de détails qui composent l'immense mosaïque onirique.

Gardiens des rêves

Mi-oniriques, mi-cauchemardesques, les figures, figurines et sculptures jalonnent les temples. En fixant leurs regards centenaires, nous nous laissons entraîner dans l'adoration de Buddha, la crainte divine et le grandiose de la civilisation Thaï.

Résidence Royale

Le Roi de Thaïlande est l'objet d'un culte fervent dans tout le pays : chaque bâtiment, chaque véhicule, depuis la capitale jusqu'au plus profond des campagnes, tout le monde possède une icône du roi. Dans les lieux public, l'hymne national est joué tous les jours à 18h ; tout le monde s'arrête, se lève et se tourne vers le roi pour chanter.
Après être passé devant le trône doré, nous débouchons devant le palais Dusit. Officiellement, résidence royale, l'actuel roi (Bhumibol, Rama IX, agé de 85ans), est installé dans une villa légèrement à l'écart du bâtiment principal.
Devant cette superbe bâtisse, savant croisement entre une gare parisienne, une temple bouddhiste et une maison coloniale, je me suis demandé quelle folie avait poussé certains à croire que la grandeur se trouvait dans des bâtiments grossiers comme le palais de Causcescu (à Bucarest).


Parfum colonial? Impossible!

En quittant le palais, nous apercevons un petit détachement de la garde effectuant une relève. Les murs blancs, les plantes exotiques en pot de céramique, les tenues des gardes...le tableau m'évoque un décors d'empire colonial. Peut-être est-ce dû aux casques des gardes, qui ressemblent étrangement à ceux de l'armée coloniale britannique.
Le colonialisme en Thaïlande est un sujet de fierté puisque le royaume de Siam est le seul de la région à avoir conclu des accords économiques avec les empires coloniaux sans jamais perdre le contrôle administratif de son territoire. Encore une petite particularité qui participe à l'étonnante singularité de la Thaïlande...

Bangkok vous a plu?
Pour nous, l'aventure ne fait que commencer : Nous reprenons la route pour Ayutthaya!
(À suivre très prochainement...)